Une expérience internationale est toujours un atout dans un parcours professionnel. Néanmoins, votre départ doit être préparé avec soin au risque de ne pas pouvoir décrocher le job de vos rêves.

Préparez le terrain

Préparez-vous à l’avance. Certaines formalités exigent des délais plus ou moins long selon les pays.
Assurez-vous que vous pourrez travailler légalement dans le pays de votre choix avant de déposer votre candidature !
Avec les accords bilatéraux entre la Suisse et l’Union européenne (UE), les citoyens et citoyennes suisses ont accès au marché du travail européen et peuvent profiter du réseau EURES (EURopean Employment Services) pour trouver un emploi.
Le DFAE propose des dossiers par pays avec les principales informations pour les Suisses souhaitant travailler à l’étranger. Ces dossiers existent pour les pays suivants : Afrique du Sud, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chili, Etats-Unis, Japon Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines, République dominicaine, Russie, Singapour, Thaïlande, Turquie, Union européenne.
Voir www.dfae.admin.ch

Renseignez-vous sur votre futur pays d’adoption

Coût de la vie, recherche de logement, vacances, salaire moyen… Il est important de savoir où l’on met les pieds et pouvoir négocier avec votre futur employeur de vos prétentions salariales par exemple.
Discutez avec des expatriés. Internet et Facebook regorgent de forums et groupes riches de conseils.

Adaptez votre CV

Pour le recrutement, les codes diffèrent selon les pays.
Très attachés au principe d’égalité des chances, dans les pays anglo-saxons, il est impensable de mettre une photo sur son CV, d’indiquer votre statut marital, votre âge ou encore votre sexe !

La chine accorde une grande importance aux diplômes. Pensez à les mettre bien en évidence sur votre CV qui sera rédigé en anglais et, encore mieux, en chinois.

L’art de bien mener votre entretien

Pour l’entretien, souvent sur Skype, il faut soigner les détails techniques, en plus des enjeux habituels. Environnement calme, batterie à 100%, arrière-plan rangé, créer un contact humain à travers une caméra… Tout cela n’est pas forcément facile.

On ne le répétera jamais assez, adaptez-vous aux codes du pays en termes de salutations, de postures etc. Par exemple, il est de bon ton en Chine, d’avoir une attitude calme et posée, le regard légèrement baissé.
Pour un entretien à Dubaï, ne connaissant pas la religion de votre interlocuteur, pensez à vous couvrir les jambes et les bras.

Le site de la confédération regorge d’information utiles : www.ch.ch/fr/travailler-a-letranger

Prêt à partir ?

Nous avons peut-être le job de vos rêves à l’étranger !