WATCH-EMOTIONS : Il n’était ni pilote de course, ni astronaute ! Mais chanteur, marin et aviateur.

Bon vivant et « amoureux d’ailleurs » à sa manière, il chantait, faisait rêver et pleurer, tant qu’il explorait des mondes inconnus. Rebelle, poète, artiste à fleur de peau, Jacques Brel portait une aussi une Omega comme aventurier et pilote d’avion chevronné.

Brel l’aviateur et son chronographe

Sa passion pour l’aviation date des années 60. C’est en 1965 qu’il passe son brevet de pilote. Mesurer la distance et le temps nécessite l’utilisation d’un chronographe. C’est ainsi que sur les photos de cette époque, on vit souvent à son poignet une Speedmaster à anses droites, réf. 105.003 (visible ci-dessous). Une montre en tout point identique à celle portée par Edward White lors de sa sortie extravéhiculaire dans l’espace.

En 1967, lorsque le chanteur tourne son film « Les risques du métier », la Speedmaster 105.003 est omniprésente à son poignet. C’est bien sa propre montre car à cette époque il n’existe pas de contrat de marque pour une star… et les marques sont aux côtés des explorateurs plus que du show-business ! A cette période, le grand Jacques portera aussi une nouvelle itération de la Speedmaster, la version « Pro » à anses lyre, référence 145.012, celle qui deviendra deux ans plus tard la fameuse Moonwatch après son alunissage le 11 juillet 1969.

Speedmaster 105.003

Source images: Web

Derniers vols d’un chanteur lyrique

C’est en cette même année que Jacques se qualifie aux vols multi-moteurs ainsi qu’aux vols avec instruments. Il poussera sa formation jusqu’à devenir copilote de Learjet et réalisera plusieurs vols en longue distance. Sa 145.012 l’accompagne partout dans ses aventures, Il ne la quittera plus jusqu’à la fin de l’aventure.

En 1975, souffrant d’une tumeur cancéreuse – soignée en partie en Suisse – , il traverse les océans avec l’ASKOY II, et jette l’ancre aux îles marquises, pour finir son rêve d’ailleurs. Là-bas, il fera l’acquisition d’un bi-moteur Bonanza qu’il surnommait « Jojo », du surnom de son défunt ami, l’accordéoniste Georges Pasquier.

Sur place, il utilise son avion au service de la population des îles locales, en effectuant des vols navettes pour les ravitaillements en médicaments ou pour des transports sanitaires.

En 1978 la maladie l’emporte. Son cœur et son corps reposent sur son île d’adoption Hiva Oa, aux marquises non loin de la tombe de Gauguin…grâce à la protection de son fidèle ami impresario Charley Marouani. 

Aujourd’hui, nul ne sait où sont les omégas du plus grand chanteur lyrique !

 

Chronique d’Alexis de Prévoisin – consultant Expérience Client, Retail, auteur de “RETAIL EMOTIONS, retail in motion”. Le titre dit tout : une montre X une personnalité X un style… Mon tout est une expérience, une émotion avec les montres !