Quand le marché de l’emploi se tend, certaines entreprises cherchent à garder un coup d’avance. Parmi les approches qui gagnent du terrain : l’Active Sourcing. Une méthode proactive, qui séduit autant qu’elle interroge. Est-ce vraiment une solution efficace… ou un mirage RH en période creuse ? Éléments de réponse.

Ce que recouvre vraiment l’Active Sourcing

Contrairement au recrutement traditionnel qui repose sur les candidatures entrantes, l’Active Sourcing consiste à identifier des profils intéressants, à les contacter et à entretenir le lien, même sans besoin immédiat.
C’est une démarche d’anticipation, souvent utilisée pour des profils rares ou des fonctions critiques.

Aujourd’hui, elle s’étend à d’autres contextes : PME industrielles, métiers techniques, périodes d’incertitude. Mais son efficacité dépend entièrement de la manière dont elle est mise en œuvre.

 

Ce que cette approche peut apporter

  • Anticiper la reprise
    Construire un vivier de talents pendant une période plus calme permet de gagner du temps quand les projets repartent. On évite de tout relancer dans l’urgence.
  • Maintenir une présence sur le marché de l’emploi
    Même sans recruter activement, garder le contact avec les professionnels du secteur permet à l’entreprise de rester visible, structurée, attractive.
  • Approcher les talents qui ne postulent pas
    Certains profils ne cherchent pas activement un nouveau poste, mais peuvent se laisser convaincre… à condition d’être approchés de la bonne manière, au bon moment.

Les limites à ne pas sous-estimer

  • Un vivier ne sert à rien s’il n’est pas animé.
    Collecter des CV n’a aucun intérêt si l’on ne garde pas la relation vivante. Cela demande du suivi, de la relance, parfois du contenu, et surtout du temps.
  • Les RH internes n’ont pas toujours la marge de manœuvre
    Contacter un profil en poste chez un concurrent direct ? Difficile. Démarcher dans un réseau proche ? Risqué. Les RH internes sont souvent freinés par des enjeux d’image, de discrétion, ou de positionnement.
  • Sans stratégie, cela devient une tâche d’occupation
    Mal ciblée, mal planifiée, la démarche peut rapidement tourner à vide. Elle dilue l’image employeur, fatigue les équipes, et produit peu de résultats concrets.

Ce que l’Active Sourcing exige vraiment

Pour être efficace, l’Active Sourcing ne se limite pas à envoyer des messages sur LinkedIn. Il faut :

  • une vision claire des besoins futurs

  • une segmentation précise des profils

  • des outils adaptés pour suivre les échanges et nourrir le vivier

  • des compétences spécifiques en sourcing, en approche directe et en gestion de la relation

Bref, une vraie stratégie. Et ce n’est pas toujours évident à mettre en place en interne.

Le rôle d’un cabinet spécialisé

Chez Job Watch, nous accompagnons les entreprises industrielles en quête d’efficacité et de pertinence. Notre valeur ajoutée ne se résume pas à „chasser des profils“.

Nous apportons :

  • un vivier actif et qualifié dans les métiers de l’horlogerie, de la microtechnique et de la sous-traitance. Notre base comporte plus de 50’000 profils.

  • une liberté d’action pour contacter des profils sensibles, sans risque pour votre image

  • une approche humaine et contextualisée, loin des messages standardisés

  • une démarche agile, que vous pouvez activer selon vos besoins du moment


En résumé

L’Active Sourcing est un outil puissant, à condition d’être bien structuré, bien ciblé, et piloté avec méthode.
Mal utilisé, il devient un gadget RH de plus. Bien utilisé, il devient un levier stratégique pour anticiper les besoins de demain.

Vous voulez en faire un vrai atout dans votre organisation ? Parlons-en.

📩 sourcing@jobwatch.ch