Nous avons tous vécu cette situation : à la fin d’un entretien d’embauche – qu’il se soit bien passé ou pas – le recruteur vous invite à poser des questions sur l’entreprise et/ou sur le poste.

Si ce n’est pas un piège en tant que tel, cette phase inévitable peut en devenir un si vous ne savez pas comment l’aborder. En effet, ce passage obligatoire permet au recruteur de saisir votre véritable intérêt pour le poste et l’entreprise.

Ne pas poser de questions serait donc une erreur puisque cela donnerait l’impression que vous n’avez aucun attrait particulier pour l’histoire de l’entreprise, son cœur de métier ou même votre poste lui-même. Toutefois, poser les mauvaises questions serait pire encore. Tour d’horizon des erreurs à éviter.

1. “Quelles sont les possibilités de promotions ?”

Ne brûlez pas les étapes. Si vous êtes dans cette petite salle de réunion, à passer cet entretien, c’est que c’est bien le job dont il est question qui vous intéresse. Si vous prouvez votre efficacité, les promotions viendront d’elles-mêmes.

2. “L’équipe est-elle sympa ? Quelle est l’ambiance dans le bureau ?”

Personne n’a envie de travailler dans une équipe où les rancœurs sont nombreuses et où il n’existe aucune synergie. Toutefois, vous n’êtes pas en vacances, ni même là pour passer du bon temps. En entretien, vous êtes là pour montrer que vous êtes l’homme ou la femme fait(e) pour ce poste, alors ne vous préoccupez pas de savoir si ça rigole au bureau.

3. “Combien de semaines de congés ai-je ? Quand puis-je les poser ?”

En Suisse, les vacances sont obligatoires et vous en aurez donc quoi qu’il arrive. Alors donnez plutôt l’impression que vous êtes prêts à vous dédier entièrement à votre nouvelle/future mission plutôt de commencer à sortir les maillots de bain.

4. “Je peux partir plus tôt si j’ai rempli mes objectifs ? On peut arriver plus tard?”

Certains types de mission permettent une certaine souplesse dans les horaires (cadres, créatifs, commerciaux, etc.). Toutefois, l’objectif ici est d’avoir l’air d’un bon soldat, pas d’un franc-tireur alors abstenez-vous.

5. “C’est quoi exactement votre cœur de métier ? Vous faites quoi, en fait ?”

Celle-ci vous disqualifiera presque automatiquement. A moins que vous ne passiez un entretien pour une agence top secrète des renseignements suisse, il est inconcevable de vous présenter à un entretien sans connaître l’activité principale de l’entreprise. Si c’est la cas, vous aurez de toute façon probablement rater l’entretien bien avant les questions de fin.

6. “Que pensez-vous de mon profil / de ma personnalité / de ma candidature ?”

Évidemment, c’est la question que tout le monde se pose à la fin d’un entretien mais bien sûr il faut la garder pour soi. Là encore, elle serait légitime mais vous risquez au mieux d’avoir l’air naïf et maladroit. Selon la façon dont vous le faites, vous pourriez même avoir l’air d’un rustre ou, pire, d’un prétentieux.

Bref, vous l’avez compris, les questions les plus tentantes sont souvent celles à éviter. Alors comme pour les autres phases d’un entretien, préparez les questions de fin à l’avance. Cela vous évitera bien des déconvenues.

Nous aborderons dans un prochain article toutes les bonnes questions qui vous aideront à décrocher un emploi.

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